Posts by Stephanie

Fraisier Blanc

novembre 12th, 2018 Posted by Recettes Hors Saison 0 thoughts on “Fraisier Blanc”

Temps de préparation : 40min – Temps de préparation : 15min- Repos : 1 nuit – Saison : Printemps


Génoise : 4 œufs – 100 g de sucre – 100 g de farine

Sirop de fraise : 150 g de confiture de fraise – 20 cl d’eau

Crème pâtissière : 50 cl de lait frais entier – 1 gousse de vanille – 4 jaunes d’œufs (72g)- 100 g de sucre – 40 g de maïzena

Montage

150 g de pâte à sucre blanche – 1 c. à s. de sucre glace – 200 g de fraises blanches

Génoise

Cassez les œufs dans un saladier, ajoutez le sucre en poudre. Fouettez pendant une dizaine de minutes, le mélange va blanchir et tripler de volume. Ajoutez la farine petit à petit en la tamisant et remuez avec une cuillère en bois. Préchauffez le four à 180°C. Chemisez de papier sulfurisé une plaque à four. Versez la pâte sur la plaque et enfournez 10/12 minutes. Laissez refroidir, démoulez à l’envers et retirez le papier sulfurisé.

Sirop de fraise

Faites chauffez la confiture de fraise avec l’eau dans une casserole.

Crème pâtissière

Versez le lait dans une casserole. Fendez la gousse de vanille en deux et ajoutez la dans le lait. Portez à ébullition. Laissez infuser une dizaine de minutes. Retirez la gousse de vanille et grattez le reste des grains avec un couteau. Faites chauffer à nouveau.

Versez les jaunes d’œufs, le sucre et la maïzena dans un saladier et fouettez pour bien mélangez. Versez la moitié du lait bouillant tout en fouettant. Versez ensuite dans la casserole, mélangez et laissez la crème prendre à feu doux pendant quelques minutes.

Montage

Utilisez un cadre de 180mm. Etalez la pâte à sucre au rouleau à pâtisserie sur un peu de sucre glace. Découpez en un carré de 180 mm. Réservez. Coupez ensuite la génoise en deux carrés à l’aide du cadre.

Posez la génoise dans le cadre coté four sur le dessous, imbibez de sirop de fraise. Déposez tout autour du cadre des fraises coupées en deux, la partie bombée vers l’intérieur. Remplissez de crème pâtissière. Déposez sur la crème le second carré de génoise. Imbibez le de sirop. Couvrez d’une fine couche de crème et déposez le carré de pâte d’amande blanche.

Recette et image issue du livre : la crème de la crème


LE CONSEIL DE STEPHANIE

Lissez avec une spatule. Décorez avec quelques fraises. Réservez au frais jusqu’au moment de servir.

Crédit : Hachette-cuisine

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Tarte meringuée groseilles à maquereau

octobre 16th, 2018 Posted by Recettes Hors Saison 0 thoughts on “Tarte meringuée groseilles à maquereau”

Pour 6 personnes – Temps de préparation : 15min – Temps de cuisson : 30-35min- Repos : 30 minutes – Saison : Eté


Pâte brisée :

  • 250g de farine (un peu + pour le plan de travail)
  • 125 grammes de beurre à température ambiante.
  • 1 pincée de sel
  • 2 cuil. à soupe de sucre
  • 1/2 verre d’eau.

Fruits:

  • 1600 g de groseilles a maquereau

Flan :

  • 3 jaunes d’œufs
  • 2 cuil. à soupe de sucre
  • 20 cl de crème épaisse

Meringue :

  • 3 blancs d’œufs (105 g)
  • 100 g de sucre

Pâte brisée

Versez la farine dans un saladier et creusez un puits au centre. Ajoutez le beurre coupé en morceaux, le sel et le sucre. Travaillez du bout des doigts. Incorporez l’eau petit à petit. Formez une boule et laissez reposer 30 min au frais.

Farinez légèrement le plan de travail et abaissez la pâte au rouleau. Garnissez un moule à tarte à bord haut pour 6 personnes.

Fruits

Préchauffez le four à 180 °C (th. 6).

Répartissez les groseilles à maquereau sur le fond de tarte et enfournez pour 10 min de cuisson.

Flan

Dans un bol, battez les jaunes d’œufs avec le sucre et la crème. Versez sur la tarte au bout des 10 min de cuisson et remettez au four 20 min.

Meringue

Montez les blancs d’œufs en neige puis ajoutez le sucre. La préparation doit être lisse et brillante. Ajoutez la meringue sur la tarte cuite (au bout des 30 min de cuisson), en formant une spirale.

Poursuivez la cuisson encore quelques minutes en surveillant. La meringue doit être légèrement dorée. Dégustez tiède ou froid.

Recette et image issue du livre : la crème de la crème


Crédit : Hachette-cuisine

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Armelle de Saint Sauveur : Le moringa, l’arbre miracle

juillet 3rd, 2018 Posted by Rencontres 0 thoughts on “Armelle de Saint Sauveur : Le moringa, l’arbre miracle”

Armelle de Saint Sauveur : Le moringa, l’arbre miracle 

 

 Le Moringa oleifera est utilisé depuis des millénaires, notamment en Asie, pour guérir de nombreuses maladies. Il connaît un engouement ces dernières années dans nos pays occidentaux. Qui mieux qu’Armelle de Saint Sauveur pouvait nous parler de cet « arbre miracle ». Femme passionnée et passionnante, elle nous raconte son aventure à la découverte du moringa aux multiples bienfaits.

 

Lorsqu’on me demande comment j’ai découvert le moringa, j’ai envie de répondre : « Je suis tombée dedans quand j’étais petite ! »

J’avais en effet vingt ans, j’étais en stage de fin d’études d’ingénieure agricole dans un lieu paradisiaque : le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles. Non contente de passer mes journées dans une nature de rêve à étudier les collections d’arbres fruitiers méditerranéens, je m’étais impliquée dans une association de développement des plantes adaptées aux zones arides. Je m’intéressais alors à l’arganier, inconnu en Europe. Par ailleurs, l’association avait d’autres projets en cours dont des recherches sur le traitement des eaux avec le… Moringa oleifera.

À l’époque le moringa suscitait un grand intérêt scientifique, voire commercial, pour sa capacité à clarifier l’eau. Ses graines contiennent en effet une protéine qui agit comme floculant, c’est-à-dire qu’elle permet aux particules flottant dans l’eau de s’agglomérer et de se déposer au fond. Notre association était chargée d’enquêter sur les conditions de production de ces graines en Afrique, et d’en rapporter des échantillons pour faire des essais de traitement de l’eau.

 

 

Je me souviendrai toujours de ce matin d’hiver où Michel, le président de l’association, frappa à ma porte dès l’aube et me demanda : « Veux-tu partir en mission en Afrique de l’Ouest demain ? B. ne peut pas y aller.» J’ai dit : « Oui, bien sûr ! » Et c’est ainsi que je suis partie en 1989 pour ma première mission à la découverte du moringa.

C’est là, sur les bords du fleuve Niger, que je découvris que le moringa était devenu un « arbre maraîcher ». Les paysans le cultivaient, le taillaient, l’arrosaient, le protégeaient du bétail en tressant des clôtures avec ses branches, et surtout récoltaient précieusement ses feuilles. Cet aliment recherché était (et est toujours) vendu sur les marchés et consommé comme un épinard, cuit avec des oignons, des arachides et un peu de piment, pour constituer une sauce très appréciée dans la région, le kopto. Mais ce n’est pas tout : la feuille de moringa faisait l’objet d’un commerce transfrontalier, était séchée et transportée par camions entiers. Lors du ramadan, les prix s’envolaient, les agriculteurs engrangeaient de bons profits. Je compris que ce petit arbuste pouvait constituer une ressource économique et alimentaire inespérée pour les pays du Sahel.

J’ai rapidement organisé une étude sur la filière moringa au Niger, et j’ai entrepris des recherches sur l’intérêt économique et nutritionnel de cette feuille d’arbre tendre et savoureuse. Les résultats furent étonnants : les rendements et les profits des agriculteurs étaient bien au-dessus de la moyenne, avec des récoltes régulières toute l’année, car le bien nommé « arbre de vie » ou « never die » produisait sans arrêt des feuilles, stimulé par la taille.

Côté nutrition, ce fut encore plus spectaculaire. Les analyses montraient que ces petites feuilles constituaient un véritable concentré de vitamines et de minéraux, sans parler des protéines. Des ONG américaines l’utilisaient déjà contre les carences alimentaires des femmes enceintes et des enfants au Sénégal et en Mauritanie. Et si l’on superposait la carte de la malnutrition et celle de la zone de culture possible du moringa, on constatait qu’elles coïncidaient exactement !

Et c’était parti ! Missions en Inde, le pays du moringa, pour rencontrer des agronomes et biologistes spécialisés, retour au Niger, mais aussi enquêtes au Burkina Faso, au Sénégal, au Kenya et en Tanzanie… Je suis devenue en quelques années une monomaniaque du moringa. Il faut dire que ce petit arbre me donnait du grain à moudre : plante alimentaire mais aussi médicinale, ses graines produisant une huile de grande qualité nutritionnelle et cosmétique, sans oublier le traitement des eaux qui suscitait un intérêt grandissant.

 

Au bout de quelques années, j’eus l’opportunité de partir vivre et de travailler au Kenya, puis à Madagascar. Je croyais sincèrement que le moringa allait me lâcher ! Bien sûr, il existait une espèce de moringa endémique au Kenya, et deux autres à Madagascar, mais je les laissais plus ou moins tranquilles, étant occupée à d’autres tâches, en particulier ma thèse sur les vols de bétail à Madagascar.

À mon retour en France, quelques années plus tard, j’ai constaté que la communauté mondiale des « fans » de moringa s’était développée, tout comme les connaissances sur ses multiples intérêts. J’avoue m’être sentie un peu dépassée, et c’est là que j’ai eu une idée géniale pour me remettre à niveau : organiser une rencontre mondiale sur le moringa ! Je n’ai pas tardé à trouver des organismes pour financer cet événement, qui eut lieu en Tanzanie en 2001, l’année de la naissance de ma fille. Deux nouveaux départs…

 

Le colloque fut un succès, rassemblant des scientifiques, personnels d’ONG et entreprises privées de trois continents. Une petite centaine d’invités heureux de mettre en commun leurs connaissances encore parcellaires sur cette plante peu connue. À l’issue de cette rencontre, j’ai créé le site MoringaNews, plateforme d’échanges et d’informations qui nous a permis de rester en contact et qui est rapidement devenu une référence.

La naissance de Moringa & Co

Mon passage du monde scientifique à celui de l’entreprise s’est fait un peu par hasard. D’abord une suite de difficultés professionnelles, alors que je n’avais jamais rencontré de problèmes humains ou financiers dans mon travail auparavant. Puis un gros souci de santé – cancer du sein –, moi qui étais d’habitude toujours en pleine forme. Le résultat fut un coup d’arrêt à mes activités « moringuesques ». J’ai donc remisé tout ce qui concernait le moringa au placard, et j’ai commencé à m’impliquer bénévolement dans le mouvement Slow Food, puis dans Disco Soupe, un collectif contre le gaspillage alimentaire. Ce fut une véritable cure d’optimisme : j’y ai rencontré une bande de jeunes entrepreneurs sociaux qui créaient le monde de demain, coopératif, inventif, solidaire. J’ai appris à partager mes idées, à ne plus opposer business et éthique et, surtout, à voir le moringa d’un autre œil !

Mon projet fut bientôt clair : acheter une partie de la production de mes partenaires africains, et créer une gamme de superaliments pour la cuisine à base de moringa pour les consommateurs européens. Le lien était fait entre ma vie d’avant, soutenir les producteurs du Sud, et mon envie de m’impliquer davantage dans l’alimentation en France.

Seulement, il y avait un problème : la vente de produits au moringa n’était pas autorisée en Europe. Comme beaucoup de produits tropicaux, la feuille de moringa était régie par la réglementation « Novel Food » : tout produit alimentaire non commercialisé dans l’Union avant l’entrée en vigueur de cette loi doit faire l’objet d’une demande d’autorisation, une aventure qui peut coûter 200 000 € et prendre deux bonnes années… Mais là, un petit miracle s’est produit : un de mes partenaires a envoyé un consultant à Bruxelles pour étudier la manière de monter le dossier et, au vu des informations apportées, le responsable des produits « Novel Food » a décidé de déclasser le moringa de la liste des produits interdits !

Le deuxième petit miracle fut la découverte, à 100 mètres de chez moi, d’un des seuls ateliers d’insertion par le travail (Ésat) de Paris habilité à conditionner de l’alimentaire, et certifié bio. L’Ésat pouvait se charger de stocker les matières premières, de conditionner mes produits, de gérer les ventes en ligne et d’effectuer les livraisons

Fin 2014, avec une amie de longue date, je décidai donc de lancer Moringa & Co durant le forum Terra Madre de Turin, un événement qui rassemble les petits producteurs du monde entier soutenus par Slow Food, pour mettre en avant la biodiversité alimentaire et culturelle. Ce fut un beau succès.

L’adhésion d’une clientèle soucieuse de sa santé et ouverte à l’innovation fut au rendez-vous. L’implication de partenaires financiers nous a permis d’envisager un développement rapide.

Voici le récit de mon histoire humaine avec ses élans, ses déconvenues et ses petits miracles à saisir. Comme la vie en somme… le moringa en plus !

Pourquoi le moringa est-il si passionnant ?

Parce que LE MORINGA est UN SUPERALIMENT COMPLET !

Le moringa est utilisé depuis des siècles comme remède de santé par la médecine traditionnelle indienne ayurvédique. Sa teneur en antioxydants bat le record de la baie d’açaï et ses apports en protéines, vitamines et minéraux placent cet arbre de vie en tête du classement des légumes les plus riches au monde en nutriments.

Cet arbre originaire d’Inde est cultivé dans toutes les zones tropicales pour ses nombreux usages alimentaires (fruit, feuille), médicinaux (toutes les parties de la plante), cosmétiques (huile) et même industriels (traitement de l’eau avec la graine). Cependant, ce sont ses feuilles qui ont connu le développement le plus spectaculaire : sous forme de poudre séchée, elles sont utilisées depuis une vingtaine d’années pour lutter contre les carences alimentaires en Afrique et en Asie. La poudre de feuilles de moringa est ainsi incorporée dans des bouillies pour bébé, des biscuits, des boissons, ou ajoutée aux plats cuisinés.

Quels sont ses bienfaits ?

La feuille de moringa est le végétal le plus complet en micronutriments, selon le World Vegetable Center. Cet aliment 100 % végétal et naturel assure l’équilibre des apports grâce à sa teneur exceptionnelle en vitamines, minéraux et antioxydants. De plus, la poudre de feuilles offre un quart de son poids sec en protéines et contient tous les acides aminés essentiels. Riche en acide caféylquinique et en chlorophylle, son action détoxifiante sur le foie est égale à celle de l’extrait d’artichaut. Ses propriétés médicinales contre le diabète, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires sont confirmées par de nombreuses recherches scientifiques.

Comment le consommer ?

Un superaliment est efficace à partir de quelques grammes par jour, associé à d’autres aliments qui en facilitent la digestion : c’est pour cette raison que le moringa (comme les autres superaliments) est intéressant à utiliser en cuisine plutôt qu’en gélules. Cru ou cuit, dilué dans de l’eau ou dans des corps gras, la variété des modes de consommation assure l’assimilation optimale de tous les nutriments. Le fer par exemple sera quatre fois mieux assimilé cuit, alors que la vitamine A sera mieux fixée par l’organisme si elle est crue et associée à des lipides.

Et son goût ?

Son goût de chlorophylle acidulée apporte du peps. Entre l’épinard et le cresson, sa saveur végétale légèrement piquante relève les plats, les smoothies, et peut s’incorporer dans les pâtisseries à l’instar du thé matcha. Une à trois cuillerées à café par personne et par jour, mélangées à une soupe, un risotto ou une vinaigrette, diluées dans un jus, suffisent à faire le plein en nutriments essentiels, à combler les déficiences de l’organisme et à lutter contre les virus.

Pour qui en particulier ?

Le moringa est bon pour tous ! Pur, il est adapté au régime végétarien et est sans gluten. Sa consommation est particulièrement un atout pour les intolérants au lactose, grâce sa forte teneur en calcium assimilable et en vitamine B2.

André Metz

avril 25th, 2018 Posted by Rencontres 0 thoughts on “André Metz”

ANDRE METZ, le métier de garde chasse.

André Metz

André Metz est garde de chasse en Alsace depuis plus de 15 ans. C’est un passionné de nature, de faune et de flore. Il met tout son cœur dans son travail et connaît son territoire sur le bout des doigts.

Il sait où vont se nourrir les sangliers, où la biche se promène à la tombée de la nuit avec son petit, ou la chevrette aime courir en bordure de prés, quel est le rituel de son cerf le plus âgé …..

C’est à force d’observation, de surveillance et aussi de bienveillance qu’il sait tout cela. Le bien être des animaux est primordial pour lui. C’est un métier magnifique que j’admire et respecte beaucoup !

André vous explique son métier :

 

 

“Garde chasse depuis plus de 15 ans, je suis le gestionnaire de plusieurs territoires de chasse en Alsace  pour le compte d un adjudicataire.  Mon rôle consiste à veiller aux équilibres de la faune et de la flore et assurer la plus grande biodiversité.   Pour cela, j organise les cultures à gibiers, les plantations de haies et les créations  de mares avec l aide de la fédération des chasseurs  ainsi que des associations locales de protections de la nature.  Je suis aussi le relais entre le monde agricole, les responsables communaux et l‘ adjudicataire. Je dois sensibiliser les utilisateurs de la nature au respect de l environnement.  Je veille à la réalisation des plans de chasse en accompagnant les chasseurs pour l affut et l approche et organise les battus. Je m occupe ensuite du traitement et de la commercialisation  de la venaison.   Titulaire de la médaille d or du brevet grand gibier et piegeur agrée, mon travail est passionnant et demande des connaissances poussées dans des domaines variés. “